lundi 19 octobre 2009

Humain phase d'utilisation conclusion

Bonjour à toutes et à tous!

Pour résumer cette partie, j'aimerais dire qu'en tant qu'humain sur terre, on a tous les mêmes besoins. Que l'on vienne de n'importe quel pays, tous aussi différents qu'ils soient, nous sommes tous égo.
Est-ce que si chacun savait se modérer et ne mangerait pas la part des autres (celle d’autres pays ou des générations futures), on aurait besoin de créer un blog sur les produits verts ?
Est-ce qu’on ne pourrait pas être assez malin pour tous s’entendre, nous, le système le plus complexe sur terre, et cohabiter sans nous détruire, directement ou indirectement, les uns les autres ?
Avant de savoir si un produit est propre ou non, on devrait se poser la question de savoir si nous sommes « vert » dans notre façon de vivre.
J’aimerais conclure sur cette citation de Gandhi:
Il faut vivre simplement pour que les autres puissent simplement vivre.


Humain : phase d'utilisation 3

Ensuite viennent les loisirs, quand on peut se permettre d’en avoir…
Un nouveau circuit de F1 en région parisienne, se dit « vert ». Est-ce que tourner en rond sur un circuit avec des véhicules surpuissants est raisonnable alors que l’on connait tous les problèmes de pollution (environnementale, sonore, visuelle,.) que cela engendre !
Nous avons de plus en plus besoin d'occupations car nos besoins primaires nous sont pré-mâchées. Il suffi d'aller en supermarché pour se nourrir, acheter tout et n'importe quoi.
Et si comme dans certain jeu sur ordinateur, les SIMs par exemple, on s'amusait à construire notre maison en vrai, à tenir un jardin et aller à la pêche pour se nourrir, à peindre et à sculter pour décorer, à chanter et jouer de la musique pour se distraire,...
Ne serait-il pas le moment de joindre l'utile à l'agréable?
Pourquoi ne fabriquerions nous pas de l'électricité en faisant du fitness?
Pourquoi ne jouerions nous pas à optimiser l'énergie de notre maison plutôt que de jouer à des jeux de stratégies sans réel interêt?
Pourquoi ne transporterions nous pas des personnes ou des marchandises pendant les courses de bateau?
A méditer...

Humain : phase d'utilisation 2

Le deuxième point que j'aimerai aborder est le besoin de se déplacer. On a besoin d'aller chercher notre nourriture, d'aller travailler ou à l'école, rencontrer les autres pour échanger,...
Il y a beaucoup de moyens de transport différents. Certaines personnes se déplacent à pied, d’autres à vélo et d’autres encore en voiture. On peut comparer les moyens de transport en fonction de leur consommation.

marche et course à pied, environ 15wh/km
vélo: 6 à 9wh/km
kayak 16wh/km
barque, 40wh/km à allure modéré
vélo couché 6 à 7.5 wh/km
vélomobile sur plat 4 à 8 selon conception
voiture individuel : 150 à 300wh/km
train corail : 10wh/km par personne
bâteau : 6 wh/km par personne
Connaissant l'ordre de grandeur de ces valeurs (moins de 20) on peut mesurer le gaspillage d'énergie de la voiture individuelle et de l'avion (prendre l'avion correspond à faire le même nombre de kilomètre seul dans sa voiture) : 150 à 300wh/km.

Ces deux moyens de transport sont donc exagérés: quoi qu'on trouve comme source d'énergie, ils pèseront toujours lourd sur la planète. D'ailleurs, nourrir une voiture au bio carburant équivaut à ce qu'il faut pour nourrir 10 personnes en surface cultivable, un rapport qui est directement dû au besoin d'énergie pour "vivre" (ou rouler).
Il y a aussi différents modes de vie. Vivre à la campagne ou à la ville ne nécessite pas les mêmes besoins en déplacement. On n'est pas obligé d'utiliser la voiture en ville, beaucoup d'étudiants s'en sont passés. De même, la possession d'une voiture par personne n'est pas obligatoire, on peut très bien en louer une ou la partager. Dans mon village, trois jeunes se sont partagé une petite voiture.

Tous écolos!

Afin de sensibiliser tous les jeunes à l'écologie, le fabricant de jouet Ludeki a développé une série de jeux amusants mais également équitables! En effet, ils seront par exemple embarqués en tant que négociateur de café pour vivre toute une aventure et ainsi être sensibilisés au commerce équitable. De plus, tout le jeu comporte des composants en matériaux écologiques tels que du bois de pin certifié, de la laine naturelle ou encore du papier et du carton recyclés. Toutes ces qualités en font des jeux tant ludiques qu'éducatifs et feront de parfaits cadeaux à déposer tout emballés au pied du sapin de Noël...

L'informatique, pas si écolo que ça...

Nous avons souvent tendance à croire que l'informatique a totalement bouleversé notre mode de vie quant à l'utilisation du papier et qu'il a évité un grand gaspillage de papier, or ce n'est pas le cas. En effet, il parait indéniable que les courriers électroniques ont vite eu tendance à donner envie aux utilisateurs du web de ne plus envoyer de carte à Noël, mais plutôt un e-mail. Cependant ce à quoi on ne songe guère, ce sont toutes ces factures envoyées par les entreprises par lesquelles il est possible d'acheter sur le net, sans compter l'emballage du produit pour son envoi. Le moins que nous puissions dire est que tout cela n'est pas très écologique! De plus, il faut savoir qu'un petit centre informatique de 100 serveurs rejette environ dix tonnes de carbone chaque année. Nous pouvons comparer cette donnée au rejet de dix petites voitures. Faut-il alors que nous n'utilisions plus internet afin d'éviter ces rejets de carbone ou bien que nous n'utilisions plus les courriers afin d'éviter le gaspillage de papier? La communication est-elle la source qui pollue le plus notre planète?

dimanche 18 octobre 2009

La voiture hybride

Nous avons là une petite avancée écologique. En effet, à Oslo, certains bus sont hybrides, et en récupérant le contenu des eaux usées. Il est possible de produire du méthane utilisable comme carburant bio, le pétrole n’est donc plus roi. Le niveau de particules rejetées dans l’air diminue! J'espère que le maire de Troyes développera cette solution pour que les piétons ne respire plus les pots d'échappements des bus. Les ventes de véhicules hybrides augmentent d'année en année et cette technologie est idéale si le "carburant hybride" est produit de manière non polluante.

Concept : réduction de la consommation énergétique

A l'heure actuelle les réseaux informatiques utilisent tous le format binaire pour fonctionner. Il existe d'autres formats expérimentaux qui mûrissent doucement, comme les réseaux quantiques, mais aucun n'a encore été déployé à grande échelle. Un ordinateur, lorsqu'il veut envoyer un message, ne peut donc le faire que sous la forme d'une série de 0 et de 1 représentés par des impulsions électroniques dans les câbles que le message traverse. Or du point de vue du codage de l'information, très souvent, le 1 binaire consomme plus d'énergie que le 0, si bien qu'à bits égaux, un message composé uniquement de 0 a une valeur énergétique largement inférieure à un message fait de 1.
Autre exemple, en suivant le code ASCII, on s'aperçoit qu'un apostrophe ' vaut deux guillemets " en terme d'énergie.
Au niveau supérieur, on se rend parfois compte que les protocoles de communication mis en place dans Internet et dans les réseaux locaux n'ont pas été développés dans un contexte de crise énergétique : des options dans les protocoles qui ne servent jamais, des champs laissés libres "au cas où...". La démocratisation d'Internet dans le contexte actuel fait qu'une légère modification dans son fonctionnement pourrait avoir un impact énergétique non négligeable à l'échelle de la planète.

lundi 12 octobre 2009

LG innove avec le LG Pop : un mobile écologique


Fabriqué en matériaux recyclables, ce nouveau mobile pour le moins écologique se caractérise par sa capacité à se recharger au soleil. En effet, des cellules solaires sont intégrées au dos du téléphone et permettent en dix minutes d'exposition d'utiliser le mobile durant deux minutes et quinze secondes en communication, ou bien cent-quatre-vingts minutes en veille. Cette innovation technologique permet de rendre le téléphone indépendant des sources d'énergie épuisables.

La CIMV exemple d'une entreprise utilisant le raffinage végétale

La CIMV, ou Compagnie Industrielle de la Matière Végétale a été créée en 1997 par le professeur Michel Delmas et Thierry Scholastique. Elle avait pour objectif de développer une nouvelle technologie de raffinage végétal. Cette technologie permet de séparer (sans dégradation) la cellulose, de la lignine et des hémicelluloses à partir de matières premières végétales telles que la paille de céréale, bagasse de canne à sucre, bois, chanvre etc…
La première unité pilote a été mise en marche en 2006 en Champagne Ardenne, à Pomacle près de Reims.
En 2010 sera mise en service la première bioraffinerie lignocellulosique industrielle à Vitry le François. Cette usine traitera 180 000 tonnes de pailles d’orge et de blé par an pour produire plus de 60 000 tonnes de cellulose, 17 000 tonnes de lignines et 17 000 tonnes de sucres. Cette usine aura nécessité un investissement de 130 millions d’euros. Elle emploiera environ 130 personnes.
Cette technologie s'est libérée de contraintes telles que l'acheminement des matières premières car l'usine s'est directement construite sur leur lieu de production.

dimanche 11 octobre 2009

C'est un petit geste pour l'homme, et un grand geste pour l'humanité...

S'il est apparu souvent compliqué, cher et inaccessible de vivre un mode de vie écologique, certains gestes vous ayant parus anodins dans la vie de tous les jours étaient pourtant parfois bien plus efficaces que vous ne pouviez l'imaginer... Par exemple, avoir fermé le jet de douche lorsque l'on est en train de se savonner permet d'économiser jusqu'à 70% d'eau. Ainsi, penser à éteindre les lumières lorsque l'on quitte la pièce, fermer le robinet si tôt que l'on finit de l'utiliser, se rincer la bouche à l'aide d'un gobelet lorsque l'on se brosse les dents, sont des exemples de ces gestes qui ne paraissent pas primordiaux, mais qui, lorsque l'on les étend à toute une population, tendent à produire un effet tout simplement gargantuesque. Qu'aurait été la Révolution Française si le peuple ne s'était pas passé le mot? Sans cet effet de masse, se seraient-ils emparés du pouvoir? Il suffit parfois de peu pour changer le monde, mais ce "peu" doit être suivi par chacun...

samedi 10 octobre 2009

Carros et carrosses

Petit coup d'oeil aujourd'hui sur la voiture à air comprimé dont le premier prototype a été créé en 1996 par la société MDI à Carros, non loin de Nice.

Economique à l'achat (selon les prix annoncés par l'entreprise) et surtout à l'usage, elle présente en plus, par rapport aux autres voitures dites "propres", l'avantage de dépolluer lorsqu'elle roule puisque l'air des réservoirs est filtré avant d'entrer dans le moteur.


L'air comprimé possède toutefois le défaut présent dans la majorité des autres technologies propres de l'automobile, l'autonomie, que l'entreprise n'a que contourné en développant un modèle hybride.


Quoi qu'il en soit, il s'est passé de nombreuses années depuis le premier prototype pourtant on ne voit toujours pas de voitures à air comprimé sur nos routes, le gouvernement s'étant désintéressé et se désintéressant toujours de cette technologie. En effet, créer une taxe sur l'air risque de poser certains problèmes...

vendredi 9 octobre 2009

Prise de conscience ou effet de mode?

L'écologisme se trouve partout, dans notre façon de conduire, notre gestion des déchets, ou bien même dans le magasin du coin lorsque nous y faisons quelques achats. Cependant il a fallu du temps avant d'en arriver à ce point. En effet, la prise de conscience que l'homme courrait à sa propre perte en poussant toujours plus à la surconsommation ne date pas d'hier! Cependant, il a fallu attendre ces quelques dernières années pour découvrir de nouveaux carburants bio, des fruits et légumes non traités, des méthodes de conduite dites "écologiques", etc... Ce problème relève surtout de l'implication de chacun dans le processus écologique dans lequel nous souhaitons nous engager, et malheureusement l'humanité a mit bien trop de temps à s'en rendre compte, prétextant un mode de vie écolo "trop cher". Alors en réalité, l'écologisme florissant globalement constaté auprès de la majorité des français relève-t-il d'une réelle prise de conscience de notre situation ou bien tout simplement de la baisse des prix de ces produits écologiques associée à un effet de "mode"? Si cet effet de mode cesse, continuerons nous à nous impliquer autant dans l'écologisme?

lundi 5 octobre 2009

Humain : phase d'utilisation 1

Je détaillerais cette partie en plusieurs sous parties.
La première concerne la consommation essentielle, qui comprend notre besoin élémentaire, se nourir.
On retrouve déjà à ce niveau là, une grande disparité. On peut consommer des produits locaux et de saison qui ont un impact faible sur l’environnement. Ou alors,on peut consommer beaucoup de viande, qui est très gourmande en énergie et en eau, des produits exotiques, qui viennent de l’autre bout de la terre ou alors qui ne sont pas de saison et donc demandent beaucoup plus d’énergie pour les fabriquer. Certains aliments peuvent parcourir plus de 10000km avant d’arriver dans notre assiette.

Le raffinage végétal

Dans le contexte actuel : crise économique, épuisement des ressources pétrolières et gazières, il devient nécessaire aujourd’hui d’innover afin de préparer le monde de demain. Les nouvelles technologies se doivent d’être plus « propres », moins gourmandes en énergie, plus économiques, et utilisant des matériaux ou des combustibles recyclables.

Le raffinage végétal répond à ce problème: il utilise en effet la biomasse pour fonctionner. Or, cette dernière est une ressource naturelle renouvelable. Le concept de raffinerie végétale a pour but d’utiliser ces ressources naturelles pour en extraire de nouveaux produits à plus grande valeur ajoutée.

La semaine prochaine, nous présenterons le produit d'une société qui utilise cette technique.

samedi 3 octobre 2009

Après la nourriture bio, le carburant bio ?

Les biocarburants font partie de ces alternatives au pétrole qui a plutôt tendance à se raréfier. En effet, ils permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et ils stimulent le secteur agricole en y créant un deuxième débouché. C'est tout du moins ce que ne manquent pas de nous narrer ceux qui sont convaincus du potentiel de cette énergie. Cependant, les défauts des biocarburants ont eux aussi du potentiel. D'une part, l'émission des GES peut parfois être plus importante que pour l'essence classique, selon le biocarburant choisi. D'autre part, ils ont un impact conséquent sur le prix des aliments (pensez "Mexique et maïs"), voire même sur leur disponibilité.
Loin de moi l'idée de faire une liste exhaustive des autres défauts mais l'on pourrait mentionner l'effet environnemental des cultures sur l'eau, les sols, la biodiversité ou encore la déforestation...

Cette phrase issue de Wikipédia me semble parfaitement adaptée pour conclure :
"Pour remplacer totalement la consommation de carburants fossiles actuelle par des agrocarburants de première génération, il faudrait plusieurs fois la surface terrestre."