A l'heure actuelle les réseaux informatiques utilisent tous le format binaire pour fonctionner. Il existe d'autres formats expérimentaux qui mûrissent doucement, comme les réseaux quantiques, mais aucun n'a encore été déployé à grande échelle. Un ordinateur, lorsqu'il veut envoyer un message, ne peut donc le faire que sous la forme d'une série de 0 et de 1 représentés par des impulsions électroniques dans les câbles que le message traverse. Or du point de vue du codage de l'information, très souvent, le 1 binaire consomme plus d'énergie que le 0, si bien qu'à bits égaux, un message composé uniquement de 0 a une valeur énergétique largement inférieure à un message fait de 1.
Autre exemple, en suivant le code ASCII, on s'aperçoit qu'un apostrophe ' vaut deux guillemets " en terme d'énergie.
Au niveau supérieur, on se rend parfois compte que les protocoles de communication mis en place dans Internet et dans les réseaux locaux n'ont pas été développés dans un contexte de crise énergétique : des options dans les protocoles qui ne servent jamais, des champs laissés libres "au cas où...". La démocratisation d'Internet dans le contexte actuel fait qu'une légère modification dans son fonctionnement pourrait avoir un impact énergétique non négligeable à l'échelle de la planète.
dimanche 18 octobre 2009
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